A quelques heures de rencontrer le mythique club anglais aux 5 Ligues des Champions, le Paris Saint-Germain se doit de faire le plein de confiance. De plus, le club reste sur un très bon souvenir de sa dernière confrontation contre les hommes de la Mersey. En effet, après avoir remporter la Coupe d’Europe des vainqueurs de Coupes en 1996, le PSG retrouve l’année suivante les Reds en demi-finale. Après une démonstration 3-0 au Parc des Princes, les parisiens se déplacent à Anfield pour une place en finale de C2.
On the Anfield Road
Les parisiens ont un pied en finale en entrant sur la pelouse d’Anfield. Mais le tenant du titre se tient face à 11 joueurs qui ne « marcheront jamais seuls ». Armés de leurs supporters, d’une rage de vaincre et d’un espoir fou de pouvoir créer la surprise, les Reds vont jouer carte sur table et tenter le tout pour le tout pour faire vriller la défense parisienne. Obligés de sortir un match d’hommes, Ricardo aligne le seul Patrice Loko en pointe soutenu par Leonardo et Rai. Néanmoins, le plan est simple pour les parisiens : tenir l’avantage acquis à l’aller sans trop subir. Mais ce plan va etre très vite remis au placard…
10 minutes de jeu, Fowler surgit
Devant plus de 40 000 spectateurs, les coéquipiers de Fowler vont très rapidement tout miser sur leur jeu offensif, ce qui laisse beaucoup d’espace dans leur défense. Cependant, il ne faudra qu’un peu plus 10 minutes à l’attaquant vedette de Liverpool pour ouvrir le score. Un long ballon envoyé en direction de Stan Collymore à la lutte avec Bruno Ngotty. Le défenseur du PSG ne parvient pas à dégager le ballon correctement et ce dernier revient sur Robbie Fowler. Sans contrôle, le numéro 9 anglais arme une frappe tendue du pied gauche que Bernard Lama ne peut stopper. 1-0 et tout le stade commence à se mettre à rêver d’un retour fantastique. Malgré plusieurs situations brûlantes, le PSG tient le choc en évoluant très bas. Les Reds poussent encore et encore mais le bloc parisien résiste au moins jusqu’à la mi-temps.
Anfield perd patience puis s’embrase
Au retour des vestiaires, les actions et les frappes pleuvent sur le but de Bernard Lama. McAteer, Fowler, Collymore et McManamann tentent tour à tour leur chance sans résultats. Le déchet technique est énorme dans le dernier geste. Si le jeu est clairement à l’avantage de Liverpool dans cette seconde manche, le PSG n’est pas inoffensif pour autant. Cependant, les attaquants de la capitale parisienne pèchent eux aussi dans la finition. Deux énormes actions sont à leur compte entre la 64ème minute et le 68ème, ce qui aurait pu définitivement les envoyer en finale. La premiere sur une frappe exceptionnelle de Leonardo coté gauche qui frôle le montant de James qui était battu. Et la seconde par l’intermédiaire de Rai qui bénéficie d’une bonne remise de Pouget pour tenter une sorte de frappe lobée qui finit juste au dessus des buts anglais. On rentrait dans le dernier quart d’heure, le PSG se dirigeait vers une qualification maîtrisée. A contrario, Anfield commençait à gronder…
Une fin de match folle
Au lieu de ça, ce sont les joueurs de Liverpool qui 10 minutes plus tard inscrivent un nouveau but et s’offrent une chance pour y croire grâce à Wright. Il reste 10 minutes dans le temps réglementaire pour les hommes de Evans. Tous les joueurs parisiens sont regroupés dans leurs 30 derniers mètres pour défendre leur cage. Après un sauvetage de N’Gotty, c’est Fowler qui ne parvient pas à finir l’action dans les derniers instants. Malgré la montée du gardien David James sur le dernier coup de pied de coin, les Reds ne parviennent pas à inscrire ce petit but qui leur offrirait une prolongation tant espérée. Les Parisiens sont quant à eux aux anges car même s’ils sont battus par 2 buts à 0 ils sont en finale et retrouveront à Rotterdam le FC Barcelone et leur nouvelle étoile : Ronaldo.